Audrey David : Une cheffe dans son espace de liberté et de création.

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Podcast Madame la Cheffe saison 2 - épisode 8

Dans cet épisode de Madame la Cheffe, je vous emmène dans l’histoire d’une battante : Audrey David. Son parcours aurait pu s’arrêter net à plusieurs reprises, brisé par un système dur, implacable, qui ne fait pas de cadeaux – encore moins aux femmes. Formée à Ferrandi, l’école de la rigueur et de l’excellence, elle découvre vite la face cachée de la haute gastronomie : la pression constante, les humiliations, l’épuisement physique et mental. Elle pensait apprendre un métier, elle s’est retrouvée plongée dans un combat quotidien pour exister.

 

Audrey est douce, discrète, elle n’aime pas le conflit. Et pourtant, il a bien fallu qu’elle sorte les crocs pour survivre. Elle a encaissé les coups, l’injustice, la solitude. Elle s’est sentie invisible, à côté de ceux qui, déjà, étaient désignés comme les favoris. Elle a admiré ceux qui la brisaient. Elle a failli renoncer. Mais elle s’est accrochée, refusant que son rêve s’effondre sous les coups d’un système qui broie.

C’est son entourage, quelques enseignants bienveillants, et surtout une force intérieure insoupçonnée qui lui ont permis de tenir. Après Ferrandi, elle s’est envolée pour l’Australie, a multiplié les expériences, cherchant encore sa place dans ce métier qu’elle refusait d’abandonner. Finalement, elle l’a trouvée loin des cuisines oppressantes, en traçant son propre chemin : aujourd’hui cheffe indépendante et consultante sur Lille, Audrey a pris sa revanche.

 

Elle est devenue celle qu’elle voulait être, et personne ne lui dictera plus sa place.
Dans cet épisode, elle raconte sans détour ce qu’elle a vécu, ce qu’elle a surmonté, et comment elle a réinventé son métier pour en faire un espace de liberté et de création.

 

🎙 Bonne écoute à vous !

 

Je suis Sébastien Meyer, directeur artistique en identité visuelle culinaire et le créateur heureux de ce podcast.

Audrey David

Elle a dit...

«Le plus difficile, c’était de ne pas avoir le sentiment d’être à sa place, tout en étant la préférée de ceux qui allaient devenir les chouchous des profs.»

 

« J’ai un peu développé un syndrome de Stockholm avec certains chefs : ils étaient mes bourreaux, et pourtant je les admirais.»

 

« Toutes ces expériences, au cours desquelles j’ai développé un véritable savoir-faire, m’ont naturellement conduite à créer ma propre entreprise. J’étais prête à me lancer, à commencer par donner des cours de cuisine à domicile.»

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